Vous désirez faire votre première épicerie zéro déchet, mais ne savez pas par où commencer? Ce guide est pour vous!
Ah, le zéro déchet. Ce mode de vie, qui prône une diminution de la production de nos déchets, est définitivement en pleine expansion.
Le mot «zéro» peut faire peur. Par contre, je vous en assure, pas besoin de limiter sa production de déchets à un mini bocal par année pour adhérer à ce mouvement!
La plupart des adeptes du zéro déchet tendent plutôt vers une RÉDUCTION des déchets. Il s’agit de changer sa manière de consommer afin de justement la réduire, cette consommation.
Le mouvement zéro déchet, popularisé par Béa Johnson, a pour objectif de vivre sans déchet à l’aide de 3 principes:
«Un: il faut refuser ce dont on n’a pas besoin. Deux: réduire ce dont on a besoin. Trois: recycler ce qui reste» – Béa Johnson
On me demande souvent des trucs pour réduire ses déchets au quotidien. Comment s’initier au zéro déchet? Où faire une épicerie zéro déchet? Quelles sont les alternatives?
Parce que l’alimentation crée souvent le plus de déchets au sein d’un foyer, voici donc, mesdames et messieurs, mon petit guide de l’épicerie zéro déchet.
1) Avoir ses propres contenants
La première étape d’une épicerie zéro déchet, c’est d’avoir les contenants appropriés. Car il faut bien transporter et conserver les aliments, hein?
Avant de courir acheter du nouveau stock, regardez d’abord ce que vous avez déjà. Les aliments industriels que l’on achète viennent souvent dans des bocaux facilement réutilisables. Lavez et réutilisez un max!
Mon truc préféré, c’est de réutiliser des sacs de style Ziploc que j’ai accumulés et que je réutilise au fil des années. J’aime bien les très gros sacs, parfaits pour transporter de grandes quantités.
Une autre option: les sacs en tissus. Beaucoup moins lourds que les bocaux, ça permet de traîner une grande quantité d’aliments. Plusieurs compagnies en font, telles que dans le sac, o-vent ou SAKSAC (pour les gros items). En plus, ils sont vraiment cute 🙂
Mais vraiment, regardez ce que vous avez déjà à la maison. Tupperware, pots de toutes sortes. Et pour les très grandes quantités, pensez aux taies d’oreiller. Eh oui! Attachés avec un élastique ou un bout de ruban, ça fait largement la job.
Quand vous partez faire l’épicerie, amenez toujours plus de sacs et contenants que prévu. Je me fais encore souvent avoir!
2) Organiser son garde-manger
Les bocaux
Maintenant que nous avons de quoi acheter et transporter les aliments, il faut aussi prévoir leur conservation.
L’idéal? Avoir sous la main des bocaux de différentes tailles. Les pots de style Mason sont un grand favori. Les couvercles sont interchangeables, ils peuvent se trimballer et s’utiliser pour une foule de choses.
Et en plus, ça rend le garde-manger, ben, ben mignon. Allo Pinterest!
Mais vraiment, c’est satisfaisant de ne plus avoir un garde-manger rempli d’emballages plastiques de toute sorte. Les aliments sont visibles et tellement plus appétissants.
Pour bâtir votre collection de pots en vitre, je conseille les Renaissances et compagnie. Toujours réutiliser avant d’acheter!
Mon conseil? Commencez par une douzaine de pots de 1L, une douzaine de pots de 500ml, et quelques petits au besoin (pour les graines de sésame ou certains aromates, par exemple). Puis récupérez ou rachetez-en au besoin. Vous allez voir, ça va vite!
Et n’oubliez pas de récupérer les contenants des produits du commerce. Le beau pot en vitre dans lequel venait votre sauce dragon? Elle sera parfaite pour vos prochaines batchs de sauce maison!
Identifier les bocaux
Ce n’est pas obligatoire, mais je conseille de bien identifier le contenu des bocaux. Tsé, on a pas toujours envie de jouer aux devinettes en cuisinant! J’ai déjà essayé de faire un pudding de chia avec du sésame noir. True story.
Perso, j’utilise du ruban washi, ce ruban de papier qui se colle et recolle à l’infini. Quand je vide un bocal, je décolle son étiquette et la colle près de mon évier. D’un coup d’oeil, je peux voir ce qui me manque.
Et comme c’est magique, ces petits tapes-là, je peux le décoller et le recoller sur le pot nouvellement rempli. Bébé fafa.
Les crayons effaçables sont aussi une très bonne alternative, quoiqu’un peu moins durable. Ou encore des étiquettes de papier recyclé, attachés avec de la ficelle ou un élastique. C’est au choix du chef!
3) Acheter en vrac
Les épiceries spécialisées en zéro déchet poussent comme des champignons. Le principe? Tous les aliments sont offerts en vrac, et les clients viennent avec leurs propres contenants.
On pèse d’abord son contenant, on remplit, puis on paye. Oui, cela demande un peu plus de planification. Mais c’est tellement gratifiant, et on prend vite le tour, promis! Dans la région de Montréal, plusieurs sont apparus récemment:
Épiceries zéro déchet à Montréal
- Épicerie Loco
- Vrac & bocaux
- Méga vrac
- Terre à soi
- Vrac en folie (pas zéro déchet, mais ils offrent un rabais de 15% quand tu apportes tes contenants)
Acheter en vrac
Récemment, j’ai découvert le collectif d’achats d’aliments bio et écoresponsable NousRire. J’en suis maintenant complètement accro, et je vous le conseille vraiment, vraiment fortement.
Il faut commander et ramasser dans des périodes précises, mais ça en vaut largement la peine. Tout est tellement frais, pas cher, et sans déchets!
Autre superbe option: les marchés fermiers. Attention cependant à acheter des producteurs locaux, et pas des revendeurs qui transvident les aliments des gros sacs vers des contenants plus petits. Et n’oubliez pas vos propres sacs!
N’hésitez pas non plus à tenter le coup dans des épiceries conventionnelles, vous seriez surpris de la réaction des gens. La plupart du temps, ils seront ouverts et accommodants.
Et voilà mes chers! Mes trucs pour faire une épicerie zéro déchet efficace. Vous me direz comment a été votre première épicerie zéro déchet. Et si jamais vous avez d’autres trucs, je suis preneuse, hein!
Conservez cette idée pour plus tard, épinglez-la à Pinterest:
Pas de commentaires