Agriculture urbaine

Cultiver son jardin communautaire à Montréal

Avoir un jardin communautaire à Montréal

«L’été passe trop vite!»

Ça, on se le répète souvent.

À peine éclosent les fleurs de pommiers du printemps, que nous déboulons vers les feuilles rouges de l’automne.

C’est pourquoi j’essaie de passer un maximum de temps à l’extérieur pendant l’été, à profiter un maximum de la brise chaude (car t’sais, rayons UV et tout?).

Depuis quatre ans, j’ai l’ÉNORME chance d’avoir accès à un jardin communautaire à Montréal.

Je sais que la file d’attente pour les jardins communautaires est longue, très longue… C’est pourquoi je m’estime très chanceuse de pouvoir cultiver un potager dans mon quartier.

Jardiner, une méditation quotidienne

Passer du temps dehors dans mon petit lopin en pleine ville, penser à rien mais faire tant avec les mains, ça fait un bien fou.

J’entre systématiquement dans «the zone», et ça me calme instantanément. En plus, j’ai de belles récoltes!

Régulièrement, mes voisins me voient revenir du jardin, les bottes bouetteuses et de la terre sous les ongles. Je tiens fièrement des bottes de kale, de persil, une poignée de tomates ou des carottes terreuses.

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Et surtout, je suis zen, si zen. Je me trouve ben drôle à marcher sur Beaubien accoutrée de même!

J’ai eu un coup de cœur pour l’agriculture urbaine, et je me verrais difficilement m’en passer. Mais comment ça marche, au juste, les jardins communautaires dans la métropole?

Jardins communautaires à Montréal: mode d’emploi

On compte pas moins de 97 jardins communautaires à Montréal. Depuis 2002, chaque arrondissement gère son programme.

Dans certains d’entre eux, un animateur horticole est disponible pour donner des conseils aux jardiniers, et même donner certains ateliers.

Dans Rosemont-La Petite Patrie (où se situe ma parcelle de terre!), c’est AU/LAB, le laboratoire sur l’agriculture urbaine affilié à l’UQAM, qui chapeaute les formations. Elles sont hyper intéressantes!

Du matériel pour jardiner est fourni aux participants: point d’eau, outils, brouettes, compost, copeaux de bois, gants, etc.

Petit truc: je conseille quand même d’apporter ses propres gants de jardinage. Ceux partagés sont peu ragoûtants, héhé!

Chaque jardin communautaire est représenté par un comité bénévole dont les membres sont élus par les jardiniers. Il y a même des assemblées générales, et tout et tout!

L’entente est bonne entre les jardiniers, et on se répartit les tâches d’entretien général du terrain.

Il y a également une belle entraide; d’ailleurs, mes calendulas, fraises, ails, poireaux, oignons et choux rouges sont tous des surplus de voisins, accueillis avec grand plaisir!

Le coût n’est franchement pas élevé: 16$ par année.

Le hic, c’est qu’il y a énormément de demandes! Et la liste d’attente pour accéder à un jardinet est plutôt longue.

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Je vous conseille donc d’ores et déjà de vous inscrire, si cela vous intéresse. Sur le site web de Montréal, vous trouverez une liste des arrondissements participants.

Et si vous connaissez quelqu’un qui a accès à un jardin, pourquoi ne pas lui demander s’il ou elle a besoin d’un co-jardinier? J’ai toujours séparé à deux ou à trois mon jardinet, et on ne manquait pas d’espace.

Et si vous voulez prolonger le plaisir, voici quelques conseils sur comment partir ses semis!

Ressources en agriculture urbaine

Voici quelques ressources que je trouve fort utiles:

  • Jardinier paresseux: pas nécessairement «urbain», mais définitivement un must en matière de conseils de jardinage.
  • On sème: ils offrent une formation très complète École du potager urbain, en plus d’organiser des marchés de semences et de récoltes.
  • Semis urbains: boutique en ligne et services d’accompagnement.
  • Les fermiers: OK, pas urbain pantoute, mais cette série sur la Ferme des Quatre-Temps vous motivera plus que jamais à mettre les mains à la terre.
  • Terre Promise: semencière artisanale de plantes potagères de variétés anciennes ou rares. Vive la variété, et surtout celle adaptée à notre climat!

Conservez cette idée pour plus tard, épinglez-la à Pinterest:

Avoir un jardin communautaire à Montréal: mon expérience

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